Dans le cadre des enseignements de SVT, notamment de génétique, les classes de 3e du nouveau programme comme de l’ancien, abordent le rôle des gènes dans la définition des caractéristiques des êtres vivants. C’est l’occasion de réfléchir à la responsabilité humaine en terme de santé et d’environnement.
Il est proposé aux élèves de faire des recherches au sujet de toute ou partie de 3 thématiques proposées et construire une présentation orale des fruits de leur travail.
Critères de l’évaluation :
Concentrez-vous sur votre introduction (définition des termes clés, contexte, reformaulation de la question à laquelle vous allez tenter de répondre) et sur votre conclusion qui résume votre ou vos réponses.
Le développement devra ressembler à une enquête : cherchez des études, des graphiques, des articles… pour enrichir votre argumentaire.
Il y a beaucoup de vocabulaire spécifique. N’hésitez pas à proposer un lexique à la fin de votre travail. Citez vos sources également (je dois pouvoir m’y reporter et les retrouver lorsque je vous noterai : recopier les adresses web, titre des livres, des revues…)
Vous serez évalué(e)s sur votre présentation numérique (diaporama) et/ou sur la présentation orale qu’il accompagne. Vous pouvez télécharger la grille d’évaluation ici : cliquer sur le lien 1 (barème simplifié) et/ou sur le lien 2 (barème détaillé)
Quelques pistes de réflexions proposées par Mme GOVIGNON,
- En 2002 Monsieur Robert BELLÉ, professeur à l’université Pierre-et-Marie-Curie, à l’unité de recherches UMR NRS-UPMC Mer et Santé et à la Station Biologique de Roscoff, découvrait par hasard la toxicité du RoundUp, un désherbant « de monsieur-tout-le-monde ». Rapidement il dû choisir ses mots pour faire connaitre le résultat de ses travaux.
- En 2012 les recherches menées par le Professeur Gilles-Eric SERALINI, lui donnaient raison et celles-ci vont même au-delà posant un doute sur l’innocuité de la technique même de transgenèse (Transfert d’un gène d’intérêt prélevé dans une espèce, vers une autre espèce afin de lui faire acquérir une nouvelle propriété : Cette espèce est alors qualifiée d’Organisme Génétiquement Modifié ou OGM)
L’urgence, du point de vue du professeur BELLÉ est de mettre au point des tests cellulaires fiables (ou moléculaires) permettant de prédire le potentiel cancérigène, perturbateur endocrinien ou neurotoxique des plantes OGM. L’autre urgence est de déterminer si oui ou non, nous avons besoin de plantes ou d’animaux OGM pour l’alimentation humaine…
Je vous laisse vous faire une idée du problème en visionnant la vidéo « OGM, vers une alerte mondiale » par Lieurac productions 2012 www.lieurac.com et soutenu par la fondation Charles Léopold Mayer.
Rappelons que :
- Les rats de G-E Séralini ne font pas des cancers contrairement à ce que l’on lit dans la presse, mais des tumeurs….
- L’OGM est le maïs (pas les rats) et donc si l’OGM produit des agents toxiques, c’est bien dans celui-ci qu’il faut les rechercher. Le corolaire est que pour analyser l’OGM de ce point de vue, il faut au moins le cultiver ! Et il faut le faire pour tous, car aucun n’est équivalent à un autre.
Pour aller plus loin : Cet article s’inspire d’un article déjà rédigé dans ce blog, cliquer sur ce lien.
Sciences Nat', lycée comte de Foix 